Nouveau tarif au centre aqualudique de la Loue : une réunion de concertation organisée par Montluçon communauté
L’association Vitanimes n’a pas donné suite au nouveau planning du centre aqualudique de la Loue, à Saint-Victor, près de Montluçon, qui s’appliquera à la rentrée pour les structures utilisatrices de ses équipements.
Activités "piscine" suspendues chez VitaminesElles devaient répondre au délégataire de service public Récréa avant le 30 juin, et Vitamines a tout bonnement décidé de suspendre ses activités "piscine".Dans un courrier adressé à ses adhérents, le 1er juillet dernier, les dirigeants justifient leur décision par la baisse de créneaux disponibles, passant de quatorze à neuf.
"Et ils sont dans des zones avec une profondeur moyenne de 0,70 cm, autant dire une pataugeoire !", détaille Gilles Émery, animateur de l’association. Elle cherche maintenant une structure privée pour ses activités d’aquabike et d’aquagym.
Réunion le 26 juillet pour discuter du nouveau tarifL’augmentation du tarif d’utilisation, de 56 € la séance à 100 € quelle que soit la surface, constitue le second frein. "C’est inconcevable", réagit-il.
Une réunion est prévue vendredi 26 juillet, à la cité administrative de Montluçon. Thierry Penthier, vice-président de Montluçon communauté en charge des sports, a été sollicité par plusieurs associations concernant cette hausse tarifaire (*). Et elle fait le tampon entre Récréa et les usagers pour trouver une solution.
"À la première réunion de préparation des plannings, en mars, on ne nous a mis au courant de rien. Et en juin, on reçoit un mail avec le nouveau prix. On a été mis au pied du mur", reprend Joël Allaire, de la Retraite sportive :
C’était trop tard pour prévenir nos adhérents, et il faudrait augmenter nos séances d’aquagym de 4 € à 6,5 €. Nos adhérents ont 1.500 € de pension ; ils ne vont pas bien loin avec ça. Chez nous, on rompt la solitude, on crée du lien social.
Le but, a minima, est d’échelonner la hausse "sur deux ou trois ans", dit-il. Voire d’obtenir une ristourne. "Les échanges sont en cours, ils ne se sont jamais arrêtés, tout en respectant le contrat", a simplement commenté Florent Dauffy, directeur régional de Récréa.
(*) Contacté, celui-ci a réservé tout commentaire à l’issue des échanges avec les associations, le 26 juillet.
Seher Turkmen