France : l’inflation au plus bas depuis la crise du Covid, selon l’Insee
0,1% de hausse en un mois, et 2,2% sur un an : tels sont les chiffres de l’inflation au mois de juin publiés par l’Insee. Cette annonce tend toutefois à faire oublier la hausse, constante, des prix de l’énergie.
En effet, à titre d’exemple, sur l’électricité, si l’inflation a «ralenti», c’est par rapport à la hausse enregistrée le mois précédent, passant de 19,5% en un an en mai à 19,4% en juin. Même tendance, mais avec un ralentissement plus prononcé, au niveau du gaz (-10,8% après ‑12,9%) et des combustibles solides (‑9,1% après ‑9,8%).
Sur ce point, dans un contexte politique jugé inflammable, le gouvernement a annoncé le 15 juillet renoncer à une hausse d’environ 1% du tarif réglementé de l’électricité à compter du 1er août. Tarif qui avait augmenté de près de 10% en février.
Un maigre réconfort, notamment pour les locataires dans un pays où le logement demeure le premier poste de dépenses des ménages. Alors que les prix à l’achat des logements poursuivent leur baisse, celui des loyers continue de progresser dans les grandes villes. C’est tout particulièrement vrai à Paris, où les prix des appartements ont reculé de 5,7% en 2023, mais où les loyers ont augmenté de 1,7%, comme le souligne Capital.
Pour autant, à l’approche des JO, l’avantage n’est pas en faveur des propriétaires. En effet, faute de demande, les prix des locations saisonnières se sont effondrés.
Locations pour les JO : chute de 32% des prix
Les prix étaient partis de haut, nombre de Parisiens espérant profiter de l’aubaine des JO pour louer à prix d’or leur logement. Toutefois, les touristes ne sont pas au rendez-vous et le prix moyen d’une location durant les Jeux olympiques s’est effondré de 32% en six mois, a souligné en mai dernier TF1 dans un sujet sur ces Parisiens qui «tombent de haut». La chaîne française cite notamment la patronne de l’entreprise De particulier à particulier, évoquant le cas d’une Parisienne qui a «quasiment divisé son tarif par quatre pour trouver preneur».
Seul élément qui augmentera à coup sûr : le prix des transports dans la région francilienne entre le 20 juillet et le 8 septembre, avec notamment un ticket de métro qui va quasiment doubler. Toutefois, l’annonce de cette hausse temporaire a été annoncée dès novembre 2023, date à laquelle nous avions évoqué le sujet.