ru24.pro
World News
Июль
2024

Dans le Parc des Sources à Vichy, ces éléments remarquables qui ont aujourd'hui disparu du paysage

0

La pergola

En 1928, le dernier gros chantier marquant de l’histoire du parc ne voit pas seulement les allées du parc être cimentées, et prendre une physionomie qu’elles allaient garder pendant plus de 90 ans. Les travaux menés en cette fin des années 1920 conduisent aussi à la création d’une pergola accolée au hall des Sources. Celle-ci permet au visiteur de profiter de l’air extérieur tout en trouvant un peu d’ombre. Devenue vétuste et de moins en moins utilisée, cette structure en colonnades est détruite en février 1988. À la place, un jardin est aménagé pour l’usage des curistes.En 1928, le parc entame une grande métamorphose et une pergola se déploie juste à côté du hall des Sources, pour offrir de l’ombre aux curistes. Elle sera détruite 60 ans plus tard.

La salle de repos

Ayant pris place dans le paysage thermal au tout début du XXe siècle, la galerie commerciale du Fer à cheval est alors une structure unique et scindée. Entre les deux parties connues aujourd’hui se trouve à l’époque, au niveau de l’actuelle source de l’Hôpital, une salle de repos. Laquelle, comme son nom l’indique, permet aux curistes de se poser un peu entre deux soins ou loisirs. Cette salle de repos, qui a aussi abrité la fameuse statue de la Nymphe des Eaux, est finalement détruite au sortir de la Seconde Guerre mondiale, en 1944.Durant la première partie du XXème siècle, une salle de repos reliait les deux quarts de cercle du Fer à cheval.

Le ruisseau des Rosières

 C’est l’un des rares ruisseaux, pour ne pas dire le seul, qui a pendant longtemps conservé un cours naturel en plein cœur de la ville. Né dans le secteur de Puy-Besseau, à Cusset, ce ru descendait en ville en suivant les actuelles rue de Provence, place Charles-de-Gaulle et rue Sornin. Il traversait ensuite le parc et dessinait une boucle pour aller se jeter dans l’Allier vers la Rotonde. Mais ce petit cours d’eau pouvait à l’occasion déborder et de petits barrages furent établis ici et là pour empêcher les inondations. Finalement, dans les années 1880, et notamment pour des raisons de salubrité, il est décidé de recouvrir le ruisseau. Aujourd’hui, dans le parc rénové, un tracé en dalle permet de matérialiser le tracé de cet ancien cours d’eau.De nouveaux aménagements permettent de retracer le cours de l’ancien ruisseau des Rosières.

Le couvent des Capucins

Fondé au début du XVIIe à Cusset, un ordre des Capucins souhaite rapidement se doter d’un hospice du côté de Vichy et de ses eaux à la réputation grandissante. Un couvent est donc bâti autour des années 1640, au niveau de l’actuelle galerie Napoléon III, vers le hall des Sources. En 1785, c’est là que sont hébergées de fameuses curistes, Adélaïde et Victoire de France, filles de Louis XV (qui donneront leur nom à l’Allée Mesdames, à Cusset). Acheté par le baron Lucas en 1830, sous tutelle de l’État, le couvent laisse place dans les années 1850 à un établissement thermal de seconde classe.Pendant près de deux siècles, un ordre de Capucins s’était établi à l’emplacement de l’actuelle galerie Napoléon III. Un établissement thermal de seconde classe prendra place ici dans les années 1850.

Un kiosque à musique

Bien sûr, le parc des Sources a aujourd’hui son kiosque à musique, dans le Fer à cheval. Mais il fut un temps où le parc abritait aussi… l’actuel kiosque du parc des Bourins. Ce dernier, édifié en 1874, se trouvait d’abord le long de la rue Wilson, derrière l’actuel casino. Mais en 1902, dans un Fer à Cheval tout juste aménagé, un nouveau kiosque est bâti sous l’impulsion des architectes Charles Le Cœur et Lucien Wogg (également signataires… de l’Opéra). Ainsi, bien vite, il y a un kiosque en trop, et le plus ancien est déplacé, en 1928, aux Bourins. Il y est toujours, ayant fait l’objet d’un vaste programme de réhabilitation au milieu des années 2000.À la fin des années 2000, le kiosque du parc des Bourins, qui se trouvait avant dans le parc des Sources, fait l'objet d'un programme rénovation.

Texte Pierre GeraudiePhotos Archives Ville de Vichy et La Montagne