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Июль
2024

Birane Ndour : "On n’est pas une presse corrompue"

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Dans une émission spéciale diffusée sur la TFM, Birane Ndour, Directeur général du Groupe Futurs Médias (GFM), a pris la parole, pour clarifier la position du groupe sur les questions fiscales et défendre l'intégrité de la presse qu'il dirige. Contrairement aux accusations fréquentes de corruption et de non-paiement des impôts, il a affirmé avec fermeté, que GFM s’acquitte de ses obligations fiscales. "Je ne dirigerai jamais un groupe qui ne s'acquitte pas de ses impôts. GFM paie ses impôts", a-t-il déclaré, ajoutant, "on n’est pas une presse corrompue".
Engagement en Faveur de l'Intégrité Fiscale

Birane Ndour a tenu à rappeler que GFM respecte strictement ses engagements fiscaux malgré les difficultés financières rencontrées. Il a démenti avec vigueur les rumeurs et accusations selon lesquelles GFM échapperait à ses responsabilités fiscales. "Notre groupe est engagé à payer ses impôts, et nous le faisons dans le respect des lois en vigueur," a-t-il insisté.

Réponse aux Défis Fiscaux

En abordant les défis fiscaux, Birane Ndour a reconnu que, comme de nombreuses entreprises, GFM doit de l'argent au Fisc. "Le bon discours serait de dire que GFM doit de l'argent au Fisc, comme presque toutes les entreprises, et je pense que c'est normal," a-t-il expliqué. Il a aussi révélé que les comptes du groupe sont bloqués depuis plusieurs semaines, mais a assuré que GFM continue de maintenir sa dignité. "Nous sommes habitués à gérer des Avis à Tiers Détenteur (ATD) et nous faisons face à cette situation avec responsabilité."

Une Presse Non Corrompue

Répondant aux critiques de corruption, Birane Ndour a souligné que GFM s’efforce de maintenir une presse libre et intègre. "On n’est pas une presse corrompue," a-t-il affirmé, rejetant les accusations de partialité ou de manipulation financière. Il a insisté sur l'indépendance éditoriale du groupe et son engagement à fournir une information de qualité à son public.

Défis Financiers et Fiscalité

Birane Ndour a également mis en lumière les défis financiers auxquels GFM fait face. Avec une masse salariale pour 700 employés, le groupe doit gérer des charges importantes tout en s’acquittant de trois principales taxes :

- Versement de la Retenue à la Source (VRS)
- Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA)
- Bordereau de Retenue à la Source (BRS)

Il a exprimé son soutien au Gouvernement pour sa gestion fiscale, tout en appelant à une approche équilibrée qui ne pénalise pas injustement la presse. "Il est crucial de ne pas étouffer la presse, car elle est un pilier essentiel de notre démocratie," a-t-il rappelé.

Les déclarations de Birane Ndour visent à clarifier la position de GFM face aux accusations de corruption et à rassurer sur l'engagement du groupe à respecter ses obligations fiscales. Il a souligné l’importance de maintenir une presse libre de toute influence corruptrice, tout en luttant pour la survie économique du groupe. GFM continue de se battre pour ses employés et pour une information impartiale, démontrant ainsi son rôle vital dans la démocratie et sa résilience face aux défis financiers et fiscaux.