Françoise Chandernagor en conférence ce jeudi
À l’initiative de la librairie La Licorne et de l’association Felletin, Le Plaisir de lire, en partenariat avec les Amis de la Cité, l’académicienne Françoise Chandernagor donnera ce jeudi 4 juillet, à 18 heures, une conférence exceptionnelle dans l’amphithéâtre de la Cité de la tapisserie, à Aubusson.
Elle interviendra à l’occasion de la sortie de L’or des rivières (*), l’un des livres les plus vendus ce printemps. L’or des rivières n’est pas un roman mais une autobiographie en même temps qu’une ode à la Creuse.
Une île mystérieuseFrançoise Chandernagor affirme, au fil des 300 pages, son amour pour le département, elle le fait avec une grande lucidité, entre un passé nostalgique et un présent mondialisé. La Creuse apparaît pour l’académicienne comme une île mystérieuse, un territoire vert mais pas forcément bleu, une terre qui sous l’emprise du réchauffement climatique risque de voir son vert disparaître pour se limiter aux seules verdures d’Aubusson. Elle évoque Bikini, une vache qu’elle a adorée, regrettant que les bovins soient aujourd’hui tous semblables et anonymes. Elle n’en apprécie pas moins leur viande.
L’or des rivières regorge d’anecdotes, de souvenirs, de faits historiques, de personnages connus ou anonymes. Son grand-père, tout comme sa mère, sont omniprésents. George Sand également. Françoise Chandernagor est fascinée par l’écrivaine de Nohant, par sa vie et ses derniers mots prononcés sur son lit de mort « Laisser verdure ».
« J’ai parfois l’impression que, malgré mon admiration pour l’aptitude de George Sand à la vie amicale, et le modèle de Nohant que lequel j’aurais voulu calquer à Verneige, je suis resté aussi peu accessible qu’un marron dans sa bogue », avoue l’académicienne qui aime la solitude et sa famille.
L’or des rivières est en phase avec l’écrivaine qui conçoit de plus en plus sa maison de Creuse comme un abri, une arche de Noé face à l’incertitude croissante du monde actuel.
(*) Éditions Gallimard, 21 €.Pratique. Cité de la tapisserie, entrée libre, jeudi 4 juillet, 18 heures. La conférence sera suivie d’une séance de dédicaces.