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Condamné pour l'agression au ciseau survenue à Vichy, il écope de 18 mois de prison

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Condamné pour l'agression au ciseau survenue à Vichy, il écope de 18 mois de prison

Le feuilleton de l’agression survenue le mercredi 12 juin à la fermeture de la Mie Câline à Vichy, a trouvé son dénouement, ce mardi 18 juin, au tribunal de Cusset.

Le motif de l’agression par arme blanche (voir notre édition du 14 juin), en réalité un petit ciseau à bouts ronds, était bien la jalousie. Ce mercredi 12 juin, en allant, avec sa petite fille, rejoindre sa compagne sur son lieu de travail, la Mie Câline, l’agresseur a aperçu sa victime. Un employé du magasin. Il indique avoir voulu lui parler, mais les choses se sont envenimées et aux coups de poing se sont succédé les coups de ciseaux. Une paire qu’il aurait trouvée sur les lieux, ce que réfute la victime, présente à l’audience. A la vue du sang sur place, l'auteur des faits a ensuite pris la fuite.

Une « agression totalement gratuite »

Cinq plaies, en tout, seront relevées sur la victime, qui s’est vue prescrire une incapacité totale de travail de six jours. De lui-même, l’auteur des faits s’est présenté au commissariat et n’a posé « aucune difficulté lors de son interpellation », comme rappelé à l’audience. Le trentenaire, sans mention à son casier, a tenu à présenter ses excuses à la victime. Ni l’un ni l’autre ne faisant fi d’un quelconque esprit de vengeance. La victime expliquant qu’il le pardonnait, tout en faisant état des sentiments amoureux qu’il nourrit pour la compagne du prévenu. Ce dont ce dernier n’avait pas pris l’entière mesure, comme l’atteste son avocat, Me Teissier : « Il a compris pendant sa garde à vue qu’il s’agissait d’une séparation ».

Me Chateau, avocat de la victime, s’est questionné sur la réaction du prévenu si son client et la jeune femme venaient à se mettre en couple, et a demandé une interdiction d’approcher la victime. Le procureur a parlé d’une « agression totalement gratuite ». Deux ans de prison dont un an ferme ont été requis.

Après délibération, le tribunal a condamné le trentenaire à 18 mois de prison, dont 10 mois assortis d’un sursis probatoire de deux ans, avec maintien en détention, l’interdiction de rentrer en contact avec la victime et de paraître à Vichy. Une somme de 4.802 € devra aussi être versée à l’enseigne en réparation de son préjudice économique.  

Chloé Goigoux