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Май
2024

Mais qui sont ces jeunes de Corrèze qui défendent les idées communistes ?

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Un badge « PCF 19 » épinglé sur sa chemise à palmiers, il est en tête de proue. Nicolas Marlin, 24 ans, est secrétaire fédéral du PCF en Corrèze depuis environ un an. Son engagement au parti communiste ? « C’est surtout familial », répond le Tulliste. Pour lui, « la jeunesse est engagée sur tout un tas de sujets sur lesquels le PCF a des réponses : le conflit Israël-Palestine, l’écologie, la lutte contre l’extrême droite… » Et il ne manque pas de rappeler que « la tête de liste du PCF aux Européennes du 9 juin (Léon Deffontaines N.D.L.R.) a 28 ans ».

« Le projet communiste n’est pas archaïque »

Un autre Nicolas a adhéré au PCF, il y a neuf ans, alors qu’il n’en a que 25. « La campagne de Mélenchon en 2012 m’a marqué. Ensuite, j’ai vécu de près deux grands plans sociaux et le combat des syndicats qui va avec, à la Socat, à Terrasson, et aux Papeteries de Condat… Ça m’a renforcé dans mes convictions. »

Pour eux, « le projet communiste n’est pas archaïque », mais ils sont conscients qu’« il y a un héritage à porter. Il permet de nous dire que rien n’est impossible », glisse Nicolas Marlin. Et le 9 juin, la marche sera haute puisque le Parti communiste français n’a plus d’élu au Parlement européen depuis 2019. Cette année-là, il n’avait recueilli que 2,49 % des voix. « Mais la Corrèze est le département qui a le plus voté Fabien Roussel aux dernières présidentielles », se rassure Nicolas Marlin.

Une vague d'adhésions après les présidentielles

D’ailleurs, « nous avons eu une vague d’adhésions après les présidentielles », assure Nicolas Haag, secrétaire de section à Brive. L’effet Roussel ? « Plutôt la visibilité du parti. Fabien a fait beaucoup de bien, mais il incarne les idées du parti ». Le PCF compte désormais un peu plus de 300 adhérents en Corrèze, dont une poignée de jeunes prêts à se battre pour ses idées.

Prochaines réunions publiquesLe 28 mai, à 18 h 30, à Objat, salle d’exposition, avec Emmanuel Maurel ; le 1er juin, à 18 h 30, à Tulle, salle Latreille bas, avec Brahim Jlali et Marylène Fort ; le 3 juin, à 18 heures, salle Simone-Veil, avec Violette Folgado.

Emilie Auffret