Météo difficile, les corps des victimes récupérés... Ce que l'on sait de la mort du président iranien dans un crash d'hélicoptère
Le président iranien Ebrahim Raïssi est mort, lundi 20 mai, dans le crash de l'hélicoptère à bord duquel il était transporté. On fait le point sur ce que l'on sait.
"Atterrissage brutal"L’hélicoptère a disparu dimanche en début d’après-midi alors qu’il survolait une région escarpée et boisée dans des conditions météorologiques difficiles avec de la pluie et un épais brouillard.
Le président Raïssi se trouvait à bord de l’appareil en compagnie du ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, du gouverneur de la province et du principal imam de la région, selon l’agence Irna.
L’appareil, un Bell 212, faisait partie d’un convoi de trois hélicoptères transportant la délégation présidentielle, dont deux ont atterri sans encombre à Tabriz, la grande ville du nord-ouest, d’où M. Raïssi devait rejoindre Téhéran.
Le ministre de l’Intérieur Ahmed Vahidi a évoqué la possibilité d’un "atterrissage brutal" de l’appareil présidentiel, sans donner de détails.
Les dépouilles récupéréesLes secours iraniens ont récupéré lundi matin les dépouilles du président iranien Ebrahim Raïssi et des huit autres passagers de l'hélicoptère qui s'est écrasé la veille dans le nord-ouest du pays, a annoncé le Croissant Rouge.
"Nous sommes en train de transférer les corps des martyrs à Tabriz", la grande ville du nord-ouest, a déclaré à la télévision d'Etat le chef du Croissant Rouge, Pirhossein Koulivand, en annonçant la fin des opérations de recherche.
Pas "la moindre perturbation dans l'administration"Le gouvernement iranien a assuré lundi dans un communiqué que le décès du président Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère n’allait pas entraîner "la moindre perturbation dans l’administration" du pays.
"Le président du peuple iranien, travailleur et infatigable, (...) a sacrifié sa vie pour la nation", a réagi le gouvernement. "Nous assurons à la nation loyale que, avec l’aide de Dieu et le soutien du peuple, il n’y aura pas la moindre perturbation dans l’administration du pays", a-t-il ajouté.
Le gouvernement tiendra lundi une "réunion d’urgence", a indiqué l’agence officielle Irna sans donner de détails sur l’horaire et la teneur des discussions.
La Constitution prévoit que le président Raïssi soit remplacé, en cas de décès, par le premier vice-président, Mohammad Mokhber, avant l’organisation d’une élection présidentielle dans les 50 jours.
Avec AFP