Les forestiers de retour à l’école

Inlassablement, l’Association de développement et d’animation forestière (ADAF) Dordogne Ventadour dont le siège social est à Ussel poursuit, mois après mois, sa principale mission : la formation. Elle compte aujourd’hui plus de 200 adhérents.

Vendredi 3 mai, 30 adhérents se sont retrouvés à l’école forestière de Meymac pour se former à la gestion des éclaircies du douglas.

« Les arbres ne montent jamais jusqu’au ciel. Il faut savoir les couper et replanter de nouveaux sujets qui seront la fierté de vos enfants », rappelait voilà quelque temps, le président de l’ADAF, Jean-Marc Aubessard.

La journée a commencé par un exposé pointu de Sabrina Sinniger Emery, professeure de techniques forestières et de Marion Bolac, technicienne au Centre national de la propriété forestière (CNPF) sur les fondamentaux pour préparer des éclaircies.

Nécessité des éclaircies

Au programme, les notions de couvert, la densité des arbres, le diamètre moyen, la hauteur dominante. Elles ont insisté sur l’importance de la surface terrière (mesure utilisée par les forestiers) pour apprécier la richesse du peuplement en place et donc les éclaircies à envisager.

La question de l’intensité et de la périodicité des éclaircies est importante pour favoriser le développement des arbres et leur accès à la lumière. C’est une obligation pour déclencher la régénération naturelle.

Dans l’idéal, en sylviculture irrégulière en douglas, il faut avoir de petits arbres, des moyens et des grands pour récolter un pourcentage limité des m 3 constants par hectare.

Direction ensuite le Mont Bessou en compagnie des étudiants en BTS Gestion forestière (1 an de formation niveau Bac + 2). Aux côtés de propriétaires forestiers, ils ont réalisé des mesures dendrométriques, de surfaces terrières et ont identifié par martelage des arbres à récolter en priorité lors d’une éclaircie.

Pratique. Contact Adaf : Isabelle Dannay 05.55.46.78.46.