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Май
2024

Pourquoi le lycée Paul-Constans de Montluçon a proposé des ateliers de self-défense aux filles ?

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Des lycéennes et des étudiantes du lycée Paul-Constans, à Montluçon (Allier) ont pu bénéficier d’ateliers de self-défense organisés par l’Académie des arts de combat (ADAC), jeudi 2 mai.

Pour l’équipe encadrante, ces ateliers ont un réel intérêt pédagogique et personnel pour les élèves.

"Nous avons été contactés par l’association qui travaille avec la Région et se déplace, entre autres, dans les lycées. Elle leur apprend comment gérer une agression verbale, comment réagir à une agression physique. On est dans une société très violente, étant moi-même mère d’une fille, je trouve ça très important que nos élèves sachent se défendre"

"Les ateliers sont ouverts à toutes les élèves de la seconde au BTS. La journée a été banalisée pour que toutes les élèves qui le souhaitent puissent participer."

Une découverte de l'Amazon trainingL'objectif des techniques est de pouvoir être utilisées même en situation de stress.

Auprès de Cédric Vilella, professeur de boxe française et de boxe anglaise, les jeunes femmes ont découvert le méthode Amazon training, créée par Éric Tiersonnier, ancien garde du corps de Jacques Chirac et cofondateur de l’ADAC avec Éric Quequet.

"Cette méthode a été améliorée par un groupe de femmes. Les ateliers que je fais durent 3 heures. Au bout d’1 h 30, les filles se rendent compte qu’elles ont de la force. Elles lâchent prise. Elles apprennent à se protéger, à riposter avec des techniques simples que l’on peut pratiquer en situation de stress."

Développer la confiance en soi en premier lieu

La première chose que le moniteur aborde est tout simple la confiance en soi et sa retranscription dans la posture corporelle. Il décrit la posture (regard au sol, pas mal assuré, épaules en avance, ventre creusé) qui indique une victime potentielle.

"On voit comment fonctionne l’agresseur, ce qu’il cherche, ce qu’il repère. La confiance en soi se joue aussi sur le mental et pas que sur le physique. Il y a un travail non verbal et de vigilance. Avec un agresseur, il faut montrer plus de détermination qu’avec un homme normal", explique Cédric Vilella.

Les participantes se sont prêtées à différents jeux de rôle. Ces simulations leur ont permis à l’atelier de monter en puissance.

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Florence Farina : texteFlorian Salesse : photos