"Peu de gens savent" qu'il existe des cigares africains et que "nous en produisons ici au Mozambique", sourit avec fierté Eugenia Mauaie, 38 ans, "rouleuse" depuis les débuts de l'entreprise il y a huit ans.
Assis face à de petits établis, deux par deux, les artisans commencent par empiler dans une main des feuilles sèches mais pas trop, elles doivent être souples. Fines, elles ont le velouté du cuir.
Une grande feuille, dite "de cape", déchirée en deux avant d'être la dernière pièce enroulée autour du barreau de chaise... Читать дальше...