Première Sancylienne : Théodore Klein en solo, Diane Rassineux au sprint (classements complets)
L’Alsacien est un coureur de l’hiver plus que de l’été. « J’ai toujours apprécié les cross, je préfère le froid. Ces conditions-là, comme quand j’ai gagné aux France à Briançon et lors des championnats d’Europe à Annecy, me conviennent », rappela-t-il encore trempé et un tantinet tremblant au bout de ses 18,8 km auvergnats emballés en 1 h 39’ 31’’.
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L’invité de marque du plateau confectionné par Quentin Meyleu, son compagnon de chambrée aux Europe, fit honneur à son rang d’entrée. « J’hésitais à faire le sprint du 1er km et puis je me suis dit “allez, je m’amuse, et on verra bien” ».
Le Fur, dauphin de Klein, ce samedi matin.
L’amusement du « maillot vert » se prolongea sous le regard embué des falaises du Chambon-des-Neiges (7,5 km), ses grandes enjambées tenant Matthieu Le Fur à 30 secondes de distance ; sous la neige au puy des Crebasses et au Roc de Cuzeau (12,3 km), nanti d’une avance incontestable (1’50’’) ; au col à peine découvert de La Croix-Saint-Robert (15 km), leader solide dans les sonnailles, bloquant finalement son avance à 2’07’’ au sommet caché du puy de l’Angle.
« J’ai pris beaucoup de plaisir », résuma le premier pour sa première puydômoise devant un trio d’Auvergnats à grosse cote Itra : le Ponot Le Fur, le Ceyratois Thomas Butez et le Mauriacois Fabien Demure, auteur d’une course « à la Demure » où le revenant ganté de moufles ramassa son monde.
Rassineux, première après un sprint final sur le puy de l'Angle, ce samedi matin.
Un solo garçon, un duo féminin. Côté filles, en effet, la Lyonnaise Diane Rassineux et la Toulonnaise Manon Lallement dominèrent la course des deux épaules. La première nommée plus à l’aise dans les côtes légèrement devant, la seconde pas loin jamais décrochée. Et tout en haut, les deux amies de « chez Asics » venues préparer les Templiers s’offrirent un plaisir joueur dans la dernière bosse : un sprint de 50 m !Lallement, deuxième pour 4 secondes après 18,8 km et plus de 1.500 m de dénivelé positif. « C’était marrant », revoyait la cheffe de projet informatique pour Enedis, passée en 2 h 09’ 13’’. « Rigolo », acquiesçait la docteure en astrophysique parvenue 4’’ plus tard. Et un peu trop costaud pour la première Auvergnate, une Léa Serre décidément très compétitive dans le Sancy (2 h 14’ 12’’).
Francis Laporte
Les classements :
La SancylienneClassements fournis par altichrono.fr