Les véhicules anciens à la fête
La seconde édition de Regarde dans le rétro, salon mis en place par le comité des fêtes de Bort-les-Orgues et consacré aux belles mécaniques, maquettes et autres objets vintage, a connu un franc succès du 9 au 11 mai avec 1.713 entrées payantes enregistrées.
Les nostalgiques, les curieux et les inconditionnels en ont pris plein les mirettes durant ces trois journées. Dans un lieu de 2.000 m², une quarantaine de véhicules anciens étaient soumis au regard des visiteurs par des collectionneurs de la région, parmi lesquelles les associations Gentiane Delco de Riom-ès-Montagnes et Les Vieux volants de la Sumène dont le siège est à Menet.
Carrosseries raresL’occasion de partager une passion commune, mais aussi de rêver devant une foule de carrosseries parfois très rares à l’image d’une Peugeot 402 B familiale de 1938 dans la lignée du Bortois Louis Cheriex depuis 1953, ou bien encore d’admirer une Renault Dauphine Gordini de 1962, propriété de Michel Van-Dijk qui habite à Vebret.
Dans le cadre de cet évènement, Jean-Paul Roux, un féru de vieilles mobylettes s’était joint à l’exposition et le public pouvait notamment admirer une Motobécane culbutée de 1952 en parfait état de fonctionnement. Robert Laboucheix et ses fils, venus en voisins de Sarroux-Saint Julien, faisaient également le show avec des tracteurs anciens dont le Deutz 1960 et le McCormick IH 137 D de 1964.
Parmi les autres exposants, Christian Chapel dévoilait des voitures à pédales, Jean-Pierre Frutière des miniatures, Michel Baeriswyl des objets de l’univers pompier, Philippe Dubernard une maquette de cirque imaginaire inspiré des années 1960 et les pompiers de Bort une motopompe de 1949.
Claude Rivier, lui, proposait des balades en ville avec sa Cadillac Eldorado de 1975 qui est en l’occurrence le vaisseau amiral de la marque.
« Je suis venu spécialement de la basse Corrèze avec mon épouse pour cette manifestation, raconte Jean-Michel, un alerte octogénaire. Selon moi, les belles mécaniques d’antan ont encore de beaux jours devant elles ! Il y a des sonorités particulières, des odeurs de cuir et d’essence. C’est une autre façon de conduire, on fait vraiment faire corps avec la machine. Aujourd’hui, toutes les bagnoles se ressemblent et il y a trop d’informatique à mon goût. »